2021, l’année pour laquelle je n’ai pas encore de qualificatif

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Bien que quelques jours se soient déjà écoulés, je tiens tout d’abord à prendre un moment pour vous souhaiter que 2021 soit douce et qu’elle vous apporte, d’abord et avant tout, la santé.

Certains diront que je n’ai pas écrit beaucoup en 2020. Ils ont raison. Que pouvais-je dire qui se serait élevé au-dessus de tout ce bruit qui nous a si hermétiquement entourés ? Je n’ai pas trouvé.

Comme vous, j’ai assisté, telle une spectatrice impuissante, à l’arrivée de la Covid dans nos vies. Ensuite, j’ai constaté et vécu les différents impacts de ce virus dans notre existence.

J’ai été touchée, émue par tant de solidarité, d’humanité, d’entraide, et de débrouillardise avec un D majuscule. Nous en avons eu des exemples percutants au quotidien. Compassion. Don de soi. Générosité.

J’ai aussi été intriguée, fâchée et indignée par toute la bêtise humaine qui nous a parfois entourés au quotidien également. Davantage par certaines décisions politiques qui sont pour moi indéfendables. Comme celle du remboursement du 1000 $ aux voyageurs qui m’a fait grincer des dents à un niveau inimaginable en ce 2è jour de 2021 seulement.  

J’y reviendrai. Ici et maintenant n’est pas le bon moment.

Mais, serez-vous surpris d’apprendre qu’encore une fois, les grands oubliés de cette année Covid ont été les malades ?  

Je parle ici des « autres » malades. Ceux qui ont eu la malchance d’avoir un diagnostic de cancer ou d’une autre maladie grave. Ceux qui n’ont rien d’autre que les maigres 15 semaines de prestations, inchangées depuis 1971, comme revenu. Ceux à qui on avait pourtant promis que tout changerait ENFIN en 2020. Ceux qui se trouvent ainsi dans des situations catastrophiques à cause de cette injustice sans nom.  

Saviez-vous que ceux-là même, en grande partie, n’ont tout simplement pas été admissibles à la PCU ?

Vous me direz, bien non, voyons. Tout le monde a eu sa part, même ceux qui ne le méritaient pas parfois ! Et bien, sachez que non. Zit. Niet. Zéro.

Je parle également au nom de ceux et celles, trop nombreux, qui nous ont malheureusement quittés depuis. L’année 2020 a été particulièrement dévastatrice à ce sujet. J’y reviendrai aussi.

Je n’ai pas de mots pour décrire 2021 à ce stade-ci, mais j’en ai pour décrire 2020.  

L’année qui a effacé toutes les promesses. L’année qui a distribué des milliards à gauche et à droite, mais qui n’a pas su déployer, comme promis, le milliard déjà prévu et payé par les travailleurs à cet effet.    L’année où il y a eu beaucoup de confusion dans les priorités et trop d’aveuglement volontaire.

L’année qui, malgré plus de 9 projets de loi maintenant, plus de 600 000 signatures et trop d’engagements politiques, n’a pas su encore une fois, donner toute la considération nécessaire à ces gens qui méritent de se soigner dans la dignité. Ils sont devenus les oubliés chroniques de nos élus.

Avant de sombrer dans trop de cynisme, je nous souhaite donc que 2020 nous offre un retour à la normale le plus rapidement possible afin de poursuivre le combat. Nous avons besoin d’espoir pour vivre et aussi pour avancer.

Je vous souhaite de la paix, de la sérénité, de la résilience, du bonheur dans les petits gestes simples du quotidien, beaucoup d’amour, de nombreux défis stimulants et de la santé !

Prenez soin de vous, on se reparle bientôt.

Marie-Hélène

 

 

 

 

 

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