Quand rien ne va plus !

 dans Nouvelles

Il se passe tellement de choses à l’assurance-emploi en ce moment que je ne sais plus par où commencer.

Chaque journée et chaque semaine apportent leur lot de nouveautés parfois vraiment étonnantes, prière de noter l’ironie dans cette phrase. L’annonce initiale de la réforme-emploi, tel qu’envisagée, est déjà une décision discutable et obscure… À cela viennent s’ajouter l’annonce des quotas de coupe à respecter, de quotas plus élevés pour le Québec, l’abolition de plusieurs formes de recours pour les prestataires.

Ajoutons également tout le branle-bas de combat qui se déroule présentement du côté provincial au niveau de la santé, de la recherche et de l’impact des compressions budgétaires sur l’avenir des personnes touchées par la maladie. Les délais toujours inacceptables et le manque de ressource criant….

Ce matin, 22 février, j’ai lu la chronique de Vincent Marissal dans La Presse. Cet article m’a donné beaucoup d’inspiration. Je considère qu’il résume bien la situation actuelle. Le clou de la semaine va évidemment à l’annonce des visites à l’improviste chez les prestataires ! M. Marrissal parle de profilage social, de complot contre la dignité et la décence, d’aller simple vers le bien-être social. Je partage son opinion à tous les niveaux et je vous invite à consulter l’article en question :https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/vincent-marissal/201302/21/01-4624259-et-maintenant-les-harper-macoutes.php

C’est un système de gestion qui ne favorise aucunement l’adhésion sociale et qui augmente le désengagement des gens. Quand je lisais, encore dans La Presse cette semaine que : « Au total, le gouvernement Harper aura fait passer la dette accumulée de 457 milliards à 628 milliards – une augmentation de 172 milliards en sept ans – une fois l’équilibre budgétaire rétabli. Il ne fait aucun doute que les dépenses ont beaucoup augmenté depuis que Stephen Harper est au pouvoir. » Je trouve ça révoltant de voir qu’on mette de telles mesures en place, dans le contexte économique actuel, au lieu d’investir cet argent autrement pour trouver des solutions efficaces et aidantes pour les gens qui en auraient grandement besoin, ainsi que les personnes malades. Je ne vois pas comment la société avance dans tout ça. Il y a bien des façons d’atteindre ses buts dans la vie, la coercition n’est probablement pas la meilleure à l’heure actuelle.

Comme le dénonçait la députée Anne Minnh Thu Quac : « La situation est si absurde que même des conservateurs de longue date dénoncent la réforme. Trois anciens candidats choisis par Stephen Harper ont clamé publiquement qu’ils avaient honte de leur parti et qu’ils ne comprenaient pas cet acharnement. Il s’agit de Bertin Denis, Allen Cormier et Michel-Éric Castonguay. »

Revenons aux prestations de maladie, cette situation toujours absurde et inchangée malgré la demande de plus de 500 000 citoyens. Lorsqu’un grand nombre de prestataires se retrouveront au salaire minimum, et/ou encore dans des conditions précaires, et qu’ils auront la malchance de tomber malades… Où iront-ils avec leur gros 55% de leur salaire durant 15 semaines pour traverser cette preuve qui peut facilement durer un an ? Et après ?? De quoi sera composé l’après ? Quelle sorte de retour au travail leur sera-t-il imposé ?

J’appuie tous les militants qui se mobilisent à l’endroit de cette réforme et qui s’impliquent concrètement pour s’y opposer. Merci également à tous de ne pas oublier que la pétition continue et que la lutte à la modification des 15 semaines est loin d’être terminée.

Continuons d’unir nos efforts et ensemble, faisons avancer les choses.

Marie-Hélène

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